Que le confinement soit prolongé ou levé progressivement, tout porte à croire que les festivités organisées à l’occasion de la fête du Travail, le 1er Mai, seront suspendues cette année. Quoi qu’il en soit, les grands rassemblements resteront frappés du sceau de l’interdit eu égard à l’évolution de la situation épidémiologique dans le pays qui nécessite le maintien des mesures de sécurité sanitaire afin d’endiguer le nouveau coronavirus Covid-19.
Dans ce contexte, selon des sources syndicales, les centrales syndicales se contenteront de diffuser sur les réseaux sociaux leur discours traditionnel du 1er Mai, véhiculant leurs revendications en faveur de la classe ouvrière.
Cette année, précisent les mêmes sources, le contenu portera sur ce contexte particulier qui nécessite toujours un élan de solidarité national, l’engagement de la classe ouvrière et surtout ses conditions sociales à la suite de la suppression de plusieurs milliers d’emplois à cause de la crise pandémique.
De même, ce 1er Mai, qui intervient cette année en pleine crise épidémiologie, sera l’occasion pour les syndicats afin d’interpeller le département de tutelle sur la politique de l’Emploi et les mesures prises pour venir en aide aux catégories sociales les plus défavorisées.
Le 1er mai, Fête du travail, qui tire ses origines dans l’histoire du monde ouvrier, intervient cette année en plein Ramadan qui demande des dépenses particulières pour les ménages.