COVID-19 À LAHMADA-TINDOUF: POUR EN FINIR AVEC 45 ANS DE « CONFINEMENT »

Des voix s’élèvent dans les camps de Lahmada déplorant l’absence pathétique d’équipements médicaux pour faire face au Covid-19 qui rôde autour de la population sahraouie «confinée» depuis maintenant quarante-cinq ans. Même pas des paires de gants (600 au total), ni masques de protection (2000), ni respirateurs (aucun!)… encore moins de lits médicaux et établissements hospitaliers, le seul faisant office de « dispensaire » étant privé d’équipements les plus basiques…

La population sahraouie, qui se compte au nombre de 20.000, se retrouve ainsi complètement désarmée face à un ennemi invisible, extrêmement contagieux, ayant fait vaciller les plus grandes places financières, à fortiori des camps d’infortune où manquent les moindres conditions de survie.

Face au spectre de la mort qui rôde autour de Lahmada, la direction du polisario, autant que ses mentors algériens galonnés, enfouissent leur tête de « fossoyeurs » dans le sable, ne portant aucune assistance à cette population livrée à elle-même!

Championne du déni de la réalité, la bande de Rabouni s’était ridiculement fendue il y a une semaine d’un curieux communiqué relayé par l’APS, porte-voix du régime vert-kaki, où elle alléguait, du haut de son mensonge légendaire, n’avoir enregistré «aucun cas de coronavirus» dans les camps de Lahmada!

Mais passons, car à ce déni suicidaire, vient se greffer ce triste spectacle que livre (encore et toujours!) la direction séparatiste à la botte du régime militaire algérien concernant la dernière réunion du Conseil de sécurité au sujet du Sahara occidental… marocain.

Chauffée à blanc par la fin de non-recevoir opposée par l’instance décisionnelle de l’ONU aux manoeuvres d’Alger pour arracher une «condamnation» de l’ouverture de représentations consulaires africaines à Laâyoune et Dakhla, elle a enfourché ses chevaux de bois pour menacer du retrait du processus de dialogue initié fin décembre 2018 à Genève par l’ex-Envoyé personnel du SG de l’ONU, Horst Köhler, pour ménager une issue politique réaliste au conflit plus que quarantenaire inventé de toutes pièces par l’ex-colonel algérien Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Boukharrouba.

La menace du retour aux «armes» est donc à peine voilée, mais sa résonance n’a nulle chance d’être audible tellement elle est redondante et vide de contenu. Autant que l’est ce seul «dispensaire» dont disposent les camps du Mal, où il n’y a même pas de quoi soigner une égratignure, à plus forte raison supporter le coût d’une guerre qui, à coup sûr, sera fatale pour la «Issaba» de Rabouni, autant que ses mentors en uniforme terrés au Club des Pins, à Alger.