Voilà, le feuilleton Vahid vient d’atteindre son épilogue. On a tellement vécu les péripéties du « partira, partira pas » qu’on a fini par se résigner à attendre, docilement, que ça finisse par une information, en lieu et place de toutes les supputations alimentées de toutes parts.
Derrière tout ce brouillard, il fallait écouter la voix du raisonnement.
D’abord, le départ de Vahid à quelques mois d’échéances importantes, dont les qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations et, aussi et surtout, le grand rendez-vous du Qatar, n’aurait pas été une bonne chose pour le groupe.
Ensuite, il fallait peser le pour et le contre au niveau de l’équation pécuniaire qu’il fallait régler. À commencer par l’enveloppe à débloquer pour le partant, mais aussi ce qu’il faudrait mettre sur la table pour une nouvelle recrue.
Et puis, la raison aurait voulu qu’on tente des terrains d’entente en vue de soigner la chèvre et le choux.
Bon, dans l’absolu, l’opinion dite sportive voulait le retour de Ziyech, Mazraoui et Harit, et dans une moindre mesure, peut-être, Hamdallah.
Face à l’entêtement de Vahid, on a assisté à des « instructions » du président de la FRMF. En effet, Fouzi Lekjaa n’a eu de cesse de répéter que la porte de l’équipe nationale du Maroc restait ouverte à tous les joueurs.
Le moyen terme était plutôt facile à trouver: que Vahid mette de l’eau dans son vin et mettre de côté ses sorties en venin !
Visiblement, c’est le cas. Le coach bosniaque serait allé à la rencontre de Mazraoui et pourrait faire un détour pour entrer en contact avec Ziyech. Pour Harit, on a vu la photo !
Serait-ce le début de la fin des malentendus ? Pour le moral du groupe, on aimerait bien que ce soit le cas. Et on tourne la page pour de bon ! Le plus important est ailleurs.