Au moins 22 personnes sont mortes et 64 autres ont été blessées dans une forte explosion due à une fuite de gaz dans un hôtel de luxe du centre-ville de La Havane.
La présidence cubaine a indiqué sur Twitter que parmi les personnes décédées, figure un mineur et une femme enceinte, et que 14 mineurs sont comptés parmi les blessés (dont trois critiques et deux graves).
Ces chiffres ne sont pas définitifs et pourraient augmenter dans les prochaines heures, au fur et à mesure des progrès réalisés dans l’enlèvement des débris de l’hôtel Saratoga, un édifice emblématique du centre historique de La Havane.
Le président de Cuba, Miguel Díaz-Canel, qui s’est rapidement rendu sur les lieux des événements, a souligné qu’il s’agissait d’un « accident malheureux » et a exclu qu’il s’agisse d’une bombe ou d’un attentat. Il a ajouté que les enquêtes préliminaires pointent une fuite de gaz.
Il a indiqué qu’une commission d’enquête a été lancée ainsi qu’un plan de prise en charge des familles des victimes et des résidents des 17 immeubles résidentiels touchés par l’explosion.
Le groupe de tourisme d’Etat Gaviota, propriétaire de l’hôtel Saratoga, a expliqué que l’établissement n’était pas ouvert au public et qu’il ne devait rouvrir que le 10 mai, après deux ans de fermeture en raison de la pandémie.
Le bâtiment, cependant, n’était pas vide. À l’intérieur se trouvaient une équipe d’employés, qui travaillaient à l’aménagement de la propriété, en plus d’un groupe de gestionnaires, qui participaient à une réunion.
Le ministre du Tourisme, Juan Carlos García Granda, a assuré qu’il n’y avait aucun étranger parmi les blessés.
L’événement s’est produit quelques minutes avant 11 heures du matin, alors qu’un camion-citerne de gaz liquéfié desservait une citerne d’hôtel. L’hypothèse la plus plausible est que l’explosion était due à une fissure dans le tuyau du camion.
Pompiers, policiers et équipes d’urgence se sont rapidement rendus sur les lieux des événements, emmenant les personnes touchées dans plusieurs hôpitaux à proximité.