Mercredi 27 avril, le premier secrétaire du mouvement « Sahraouis pour la Paix », né d’une scission du « polisario » à la solde d’Alger, a rencontré l’ancien président du gouvernement José Luis Zapatero, l’ancien ministre socialiste de la défense José Bono, ainsi que divers députés espagnols.
Ahmed Hach, élu premier secrétaire du MSP en mars 2020, a saisi cette occasion pour réitérer sa satisfaction quant au changement de position de l’Espagne concernant le différend autour du Sahara, qualifiant d’ »acte de courage » l’abandon par Madrid de sa neutralité négative.
« M. Hach a une nouvelle fois insisté auprès de ses interlocuteurs sur la nécessité pour l’Espagne, durant le mandat du gouvernement actuel, de multiplier les efforts et ses initiatives aux côtés d’autres pays influents afin que le problème du Sahara occidental trouve une solution pacifique et durable, dans les plus brefs délais qui mettent fin aux souffrances du peuple sahraoui », peut-on lire dans le communiqué du MsP, diffusé à l’issue des rencontres de M. Hach avec les caciques du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Dans de récentes déclarations à la radio espagnole « Onda Madrid », le premier secrétaire du MSP avait déclaré que le format appliqué jusqu’à présent par les médiateurs de l’ONU, soit les pourparlers quadripartites (Maroc, Algérie, Mauritanie et polisario) « n’a produit aucun résultat ». Aussi a-t-il suggéré la participation d’autres pays influents, dont l’Espagne, ainsi que d’autres parties tels que le Mouvement sahraoui pour la Paix, l’autorité traditionnelle sahraouie représentée par les notables et d’autres représentants de la société civile sahraouie.
Pour rappel, le Mouvement sahraouis pour la Paix, est né d’une scission du « polisario » à la solde d’Alger, dont il fustige l’immobilisme et la politique répressive à l’encontre de la population séquestrée à Tindouf.