Diapo. Canopée de Place Pietri: Les R’batis ne décolèrent pas contre cette bourde monumentale

Par Zakaria Omar

Les nouveaux habits de la place Moulay El Hassan, ex-Place Pietri, construite sur l’ancien site du marché, après plus de trois ans de travaux, ne font pas l’unanimité au sein des Rbati en raison de la quantité de fer utilisé et de l’encombrement que cela a eu sur une place qui grouillait de café et d’enfants allègre jouant au ballon et aux Rollers. Sommes-nous face à une pollution visuelle?

 

 

 

 

 

Lorsqu’en 2018, la compagnie générale des parkings de Rabat a lancé un concours d’idées pour la mise en valeur de la Place Moulay El Hassan, moi même étant un habitué et utilisateur de ce bel espace que les enfants adoraient, je me suis senti concerné et j’ai fait part des besoins et attentes des utilisateurs à la CG Park dont je résume le contenu ci-dessous.

En mettant en avant le fait que les enfants du quartier Hassan n’avaient aucun espace de jeux et que depuis la construction de la place, celle-ci est devenue un lieu où des parents et leurs enfants venaient s’assoir sur les escaliers de la place et regarder leurs enfants jouer.
Le seul point qui manquait pour compléter ce beau tableau et le rendre encore plus agréable était l’absence d’ombre et un peu de verdure – arbres et plantes pour cacher un peu le volet ciment qui donnait un air des années 70.

Et pour répondre aux attentes des enfants et les protéger, une petite piste pour rollers et / ou un petit terrain de foot avec grilles – tout cela aurait valorisé les cafés d’à côté où des familles, étudiants et jeunes employés et entrepreneurs venaient s’assoir à longueur de journée. ´

Le résultat aujourd’hui reste en deçà des attentes. Beaucoup de fer et de poutre et un parterre en ciment avec un fort manque d’esthétisme.

Si dans le Monde entier, ainsi qu’au Maroc, il y a unanimité en ce qui concerne la pollution de l’air, des sols, de l’eau, des déchets nucléaires et chimiques, il existe d’autres types de pollution dont l’appréciation diffère entre les pays telle la pollution lumineuse, électromagnétique, spatiale, sonore et visuelle.

C’est bien cette dernière qui risque d’être le péché de Place Pietri.