Une «envoyée (très) spéciale» de médias espagnols défie les autorités marocaines

Il semblerait que l’acharnement anti-marocain de certains «correspondants espagnols» ait été érigé en «ligne éditoriale»! Il ne se passe en tout cas pas un jour sans que l’un de ces curieux «émissaires», -spécialistes invétérés de la «moitié vide du verre»-,  pointe du nez, via une dépêche, un article ou un tweet, pour attaquer les institutions du Royaume du Maroc, poussant l’outrecuidance jusqu’à violer  ce principe sacré de la Constitution marocaine: le respect dû au Roi.

Rappelez-vous: pas plus tard que dimanche 5 avril courant, Le Collimateur épinglait le directeur du bureau de l’agence « EFE », Javier Otazu, pour ses élucubrations foncièrement anti-marocaines sur son compte twitter, délaissant la mission pour laquelle il semble avoir été mandaté, soit l’information, pour se convertir, peut-être à l’insu de sa (petite) cervelle, en « opposant » à la monarchie marocaine et à toutes les institutions du royaume du Maroc. Parmi les «illuminations» dont « Monsieur EFE » a accouché sur son compte twitter, un post où il prend incroyablement le parti du Cheikh Takfiriste Abou Naïm, considérant, du haut de sa jugeote fêlée, que la peine d’1 année d’emprisonnement infligée à l’intégriste était due au fait que ce dernier ait «osé critiquer le Roi», passant toutefois à la trappe le motif réel de cette condamnation, soit l’accusation d’ »apostasie » faite par le cheikh salafiste à l’État marocain après sa décision de fermer les mosquées dans le cadre de son plan de riposte contre le Covid-19.

Mais passons, car «l’alerte» lancée par Le Collimateur n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Pas plus tard qu’hier lundi au soir, la Direction de la communication et des relations publiques du ministère de la Culture, de la jeunesse et des sports, a diffusé un communiqué où elle certifie avoir relevé “plusieurs violations et infractions professionnelles” de la part de quelques correspondants, notamment en ce qui concerne la couverture de l’évolution et des répercussions du nouveau coronavirus (Covid19) ».

“Certains articles et couvertures d’actualités diffusés dernièrement par des médias étrangers comportaient des chiffres et des données imprécis ou partiels, voire des faits amplifiés ou mis hors de leur contexte à des fins d’agitation médiatique”, explique le Direction de la Communication.

Voilà, la messe est dite. Or, il semble que la fermeté des autorités marocaine n’ait pas été prise au sérieux, pas plus que leur mise en garde contre de nouveaux dérapages anti-éthiques de certains correspondants étrangers. Au lendemain de la diffusion de ce communiqué, une certaine Sonia Moreno, correspondante tour à tour de “Cadena Ser “, “El Español” et de “El Diario”, s’est re-manifestée, via son compte tweeter, pour crier, en guise de « réaction », à «l’ingérence dans la liberté de la presse en Espagne»?!

À moins que notre hôte espagnole confonde Tanger, -où elle réside depuis maintenant 10 ans-, avec Barcelone, Tanger se trouve (excusez l’évidence!), bel et bien au Maroc!! Et à moins que notre valeureuse hôte espagnole se trompe de métier, son statut de correspondante ne lui confère nullement «le droit» de piétiner les lois du pays-hôte, de manquer de respect à ses institutions, pour ne pas parler du journalisme dont elle semble ignorer jusques les règles abécédaires.

Et ce n’est surtout pas cet article que l’intéressée a fait publier, le 2 avril courant, sur les colonnes du quotidien «El Espanol», sous cet intitulé alliage d’infox et d’intox: «Le Roi Mohammed VI au temps du coronavirus: Mohammed VI est-il contaminé et le cacherait-il?».

Un titre au conditionnel pour un article vulgairement racoleur qui ne fait honneur ni à son auteure ni au quotidien «El Espanol», lequel s’est vite rattrapé et supprimé ledit article de ses colonnes. 

Pourtant, cette punition n’a pas raisonné la correspondante de la 25ème heure, qui s’est enfoncée davantage en accusant, sans fondement aucun, l’ambassade du Royaume du Maroc d’être derrière «la suppression» de son article, en alléguant une supposée «ingérence (marocaine) dans la liberté de la presse en Espagne»!

Pauvre presse…