« Un avion militaire de combat de type Mig 29 s’est crashé dans la soirée du lundi 28 mars en raison d’une panne technique, juste après son décollage de la base aérienne de Bousfer près d’Oran« , a annoncé le ministère algérien de la Défense dans un communiqué.
« Bien que le commandant de bord et son copilote aient réussi à être éjectés de l’appareil, le Commandant Ben Mebkhout Tahar est malheureusement tombé en martyr à l’Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran, succombant à ses blessures », a indiqué la même source, en annonçant « l’ouverture d’une enquête pour élucider les causes et les circonstances du crash« .
Le ministère algérien de la défense a coutume d’annoncer, à chaque nouveau crash, l’ouverture d’enquêtes sans que cela ait jamais abouti à un résultat substantiel. Une parade censée cacher la raison réelle de ces crashs à répétition, soit le défaut de maintenance et d’entretien d’une flotte aérienne devenue désuète, pour ne pas dire inopérationnelle.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, de toutes les armées de l’air, celle de l’Algérie détient le record mondial du plus grand nombre de crashs. Le plus dramatique est survenu le 11 avril 2018 quand un avion de transport de troupes de type Iliouchine s’est écrasé aussitôt après son décollage de la base de Boufarik, 30 km d’Alger, tuant pas moins de 257 soldats, dont 28 éléments des milices séparatistes du « polisario ».