L’Association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE), qui réunit les proches de plus de 300 victimes du terrorisme du polisario, a lancé un appel pressant à la classe politique espagnole pour mettre fin à ‘’l’hypocrisie immorale’’ et à défendre les ‘’véritables victimes du terrorisme du polisario’’, au lieu de se ranger sur la ligne d’un groupe criminel qui a commis des ‘’attentats terroristes’’ contre des citoyens espagnols.
La classe politique espagnole et canarienne est appelée, plus que jamais, « à mettre fin à l’hypocrisie immorale » pour défendre les ‘’véritables victimes du terrorisme’’, au lieu d’un groupe criminel qui « a commis des atrocités terroristes » dans les années 1970 et 1980, indique l’Acavite dans un communiqué.
Il s’agit, poursuit l’association, de « députés et sénateurs qui n’ont rien fait au cours de ces 50 années pour rétablir et soutenir les victimes espagnoles des attaques impunies commises par le polisario ayant visé spécifiquement des groupes civils sans défense, provoquant des assassinats, des blessés, des mitraillages massifs de bateaux, des enlèvements et des disparitions en haute mer, et qui constituent des crimes de génocide et des crimes contre l’humanité, toujours non jugés ».
Jusqu’à présent et malgré les plaintes déposées auprès de l’Audience nationale, « justice n’a toujours pas été rendue aux 289 victimes espagnoles des attentats terroristes commis par le front polisario entre 1973 et 1986 », déplore l’Acavite.
« De manière incompréhensible, une loi régionale canarienne sur les victimes du terrorisme du polisario, réclamée par les familles depuis des décennies, n’a délibérément pas été adoptée », alors que le dénommé Brahim Ghali ‘’était le cerveau des attaques terroristes contre la population des îles espagnoles », conclut le communiqué.