« État social » ou « état d’urgence »?

« État social ». Le slogan arboré par le gouvernement Akhannouch est très beau. Encore faut-il trouver les moyens de le mettre en oeuvre. Or, de quels moyens dispose l’actuel Exécutif pour que ce slogan ne reste pas au stade des voeux pieux?

Une question à laquelle le gouvernement des « libéraux » ne semble pas avoir de réponse. Un indicateur, et non des moindres: La poursuite de la fermeture des frontières. Ce tour de vis n’a pourtant pas empêché l’ « incursion » d’ »Omicron » qui, de l’aveu même du ministère de la Santé, constitue 95% des nouveaux cas de contaminations.

Pourquoi continuerait-on à fermer les portes du royaume dès lors que le maudit variant a réussi à « s’installer » parmi nous? Une réalité que le gouvernement ne semble pas vouloir regarder ainsi, au mépris des souffrances de larges pans de concitoyens dont le « délit », paraît-il, est d’avoir choisi de vivre du tourisme, pourtant un levier central du développement durable de l’emploi.    

La question est maintenant de savoir jusqu’où le citoyen continuerait à être pris en « otage » par cette situation devenue cruelle et intenable.

Remarquez qu’il est ici question de « survie » non au maudit coronavirus mais aux répercussions induites par le manque d’imagination, d’initiatives voire de courage pour aider le citoyen à sortir de la crise.

Autre indicateur, et il n’est pas non plus des moindres. Le gouvernement des « libéraux » tarde à répondre à ce sur quoi il est attendu: la création de richesses. On a pourtant cru que les libéraux savent créer de la richesse, contrairement aux islamistes qui, outre leur incapacité flagrante à la créer, ont démontré aussi leur échec à la distribuer. 

Or voilà: les investissements promis par les « libéraux », -préalable à la création d’emplois-, tardent aussi à se manifester. 

L’espoir ne peut plus attendre. Attention à le décevoir encore une fois.