Erdogan aurait-il fini par atteindre, ou à la limite sur la voie, l’âge de raison ? Ou serait-ce, juste, une nouvelle entourloupe de l’homme fort d’Ankara ?
Peu importerait, pour le moment au moins, la réponse. Même si elle ne peut être tranchée que sur le long terme !
Toujours est-il que le président turc serait en train de rabattre ses cartes, pour se positionner sur une carte géopolitique internationale en pleine mutation.
Deux événements « nouveaux » viennent de donner l’impression d’une possible, ou tout au moins éventuelle inflexion.
D’abord, la reprise de langue avec les Émirats arabes unis, membre à la présence forte dans le Golfe, le Moyen Orient et ailleurs.
Ensuite, les déclarations conciliantes à l’endroit d’Israël qui ressemblent à s’y méprendre à des appels du pied. Erdogan, en fait, voterait dorénavant pour un rapprochement progressif avec l’Etat hébreu.
L’un dans l’autre, Ankara de Erdogan se chercherait un pied sur une scène internationale mouvante.
Wait and see !