SAHARA MAROCAIN: LA CINGLANTE GIFLE ARABE À ALGER

Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Houssam Zaki, vient de régir à la déclaration irresponsable, de surcroît saugrenue, du ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, selon laquelle « le prochain sommet arabe (prévu à Alger) sera le sommet (…) du soutien au peuple sahraoui ».

Dans une déclaration à notre confrère « Al Madar 21 », le numéro 2 de la Ligue arabe a tranché que « la question du Sahara du Sahara marocain ne sera pas à l’ordre du jour du sommet arabe prévu le 22 mars 2022 à Alger« .

Pays hôte du prochain sommet, suivant le principe de la rotation et de la présidence tournante, Alger ne saurait se substituer à la Ligue arabe et fixer l’ordre du jour du prochain sommet, lequel est défini de commun accord entre les ministres arabes des Affaires étrangères, avant d’être validé et paraphé par le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Abou El Gheït.

Ce n’est pourtant pas de cet oeil que l’aura vu le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, qui n’en rate pas une pour tenter de provoquer le Maroc sur la question de son intégrité territoriale. Ce dernier semblait oublier qu’aucun pays arabe ne reconnaît l’entité séparatiste nommée « rasd ».

Une telle attitude irresponsable laisse planer le doute sur l’éventualité du maintien même  dudit sommet à Alger, devenue l’instrument des Mollahs iraniens pour mettre en oeuvre leur agenda déstabilisateur dans la région Moyen Orient-Afrique du Nord. Les pays arabes, notamment le Conseil de coopération du Golfe (CCG), sont conscients des accointances algéro-iraniennes, et ne sauraient accepter que le prochain sommet soit un tremplin pour l’application de l’obscur agenda iranien dans la région.