Vidéo. Après avoir dénationalisé Ibn Batouta, Tarik Ibn Ziyad, le couscous, le caftan et tout ce qui est marocain, l’Algérie se tourne vers l’Espagne pour décréter la paella comme un plat oranais

Les Algériens sont vraiment très fort dans l’art de s’accaparer, sans la moindre gêne, l’histoire, les légendes, les savants, les traditions culinaires et vestimentaires d’autres nations. Jamais un pays dans le monde n’est allé jusqu’à piquer à ses voisins leurs plats, leur habits traditionnels et leurs savants pour les transformer de facto en un patrimoine algérien.

C’est vrai que l’histoire de l’Algérie est très récente mais il n’y a pas de honte à mettre en valeur les traditions de ceux qui les ont occupés notamment les Ottomans. Personne ne leur contestera cette expropriation mais de là à déposséder Ibn Batouta et  Tarik ibn Ziyad de leur nationalité marocaine pour les « algérianiser » de force, c’est vraiment stupide.

 

 

 

 

Obnubilés par les sarcasmes de leurs dirigeants, certains algériens n’hésitent plus à demander à des organisations internationales de labéliser le couscous, le caftan et pourquoi pas la pastilla et la rfissa comme marque algérienne.

Ayant constaté, peut-être, qu’ils ont exagéré dans leur manie de s’approprier tout ce qui est marocain, ils se sont tournés vers les Espagnols pour leur piquer leur plat légendaire: la paella.

Un commentateur de la télévision Echourrok TV n’a pas hésité à dire qu’il faut classer la paella oranaise comme un patrimoine national, voire international (voir vidéo). A ce rythme, le Maroc et l’Espagne vont être dépossédés de toutes leurs traditions par une Algérie qui à force d’être colonisée tente aujourd’hui de spolier le patrimoine des autres.

Ce n’est pas par hasard que le verbe « algérianiser » a été validé par la langue française et demeure usité à toutes les sauces en Algérie.