Les services algériens se sont invités via leurs mouches électroniques (doubab) dans la polémique maroco-marocaine autour du pass vaccinal. Dans une tentative perverse de galvaniser des esprits déjà chauffés à blanc par des milieux malintentionnés, ils ont massivement infiltré les réseaux sociaux se dissimulant derrière de faux comptes et de faux noms attribués à des Marocains, pour tenter de détourner de simples revendications spontanées en une soi-disant « grave crise de gouvernance ».
Des messages enflammés postés sur les réseaux sociaux ont essayé de dévier ce mécontentement non exclusif au Maroc et que de nombreux pays connaissent, y compris la France et l’Italie, vers des types de revendications à caractère séditieux. Quelques slogans dont ont résonné, hier dimanche 31 octobre, les rues de Casablanca, Rabat et Tanger, démontrent hélas que quelques manifestants inconscients survoltés par des agitateurs professionnels, ont mordu à l’hameçon.
On n’est plus dans la revendication de suppression du pass vaccinal, mais carrément dans l’appel à « l’insurrection » à travers l’usage de termes à forte teneur émotionnelle tels que « la dignité », « l’égalité des chances », « la répartition équitable des richesses », etc, etc.
De simple revendication de suppression du pass vaccinal, exprimée par des Marocains en dehors de toute distinction sociale, y compris des gens aisés qui ont d’ailleurs été nombreux à manifester hier, les slogans ont dérapé vers un discours de « la fracture » que certains milieux obscurs veulent instrumentaliser à des fins maléfiques de déstabilisation.
Ce sont des pratiques coutumières aux services algériens dont tout le monde connaît aujourd’hui les ressorts et qui ont mené au désastre du régime algérien et au naufrage de l’Algérie. En faisant des distorsions pareilles, les services algériens veulent occulter la crise réelle d’ordre politique, social, financier, économique, que traverse l’Algérie. Mais ces écrans de fumée ont fait leur temps et personne n’est dupe, y compris et surtout le peuple algérien, de ces pratiques périmées et obsolètes.
La stabilité du Maroc a des fondements objectifs qui sont articulés autour de ce socle qui lie le peuple marocain à ses institutions millénaires.