On la savait fébrériste, gauchiste… et journaleuse. On s’est dit que ça la regardait, que c’était son droit de penser ce qu’elle voulait, de scribouiller ce que bon lui semblait, d’agir selon « ses » convictions même si ces dernières sont souvent monnayées auprès des chevaliers blancs du droit-de-l’hommisme bon marché.
Seulement voilà, cette pseudo-« journaliste libre » qui n’a pas fait ses preuves en journalisme, a franchi le seuil du tolérable en affichant ouvertement, sur son compte twitter, son soutien à la pseudo-« rasd », défiant ainsi le sentiment de tous ses compatriotes marocains, y compris ses proches.
Freedom for the Sahrawi people. With @ElwaliWS pic.twitter.com/ciWnno4czz
— Samia Errazzouki (@S_Errazzouki) September 30, 2021
Juridiquement condamnable, moralement méprisable, cette dérive ne doit pas rester impunie. On ne comprend pas pourquoi, en Espagne, le séparatisme est farouchement combattu, comme le démontre l’arrestation, il y a quelques jours en Sardaigne, du leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont, alors que chez nous, les thuriféraires du séparatisme ne sont jamais inquiétés.
Peut-on, au nom de la liberté, se faire l’avocat de la partition de son pays et se permettre d’offenser ce sentiment d’appartenance commune à la nation? Peut-on s’autoriser à insulter la mémoire des martyrs de la guerre du Sahara, mépriser les droits des orphelins, des veuves…? Au nom de quoi laisse-t-on ces énergumènes rentrer et sortir du Maroc sans rendre compte de leur traîtrise à la nation?