« JIDAR RABAT STREET ART FESTIVAL ». L’ARTISTE MEXICAINE PAOLA DELFIN À L’ŒUVRE À RABAT.

Épatant ! Un joli moment que de voir à l’œuvre (au niveau du 24 bis boulevard Moulay Ismaël à Rabat) Paola Delfin, célèbre créatrice mexicaine  d' »art mural » mondialement connue.

Ses fresques ornent des murs de grandes villes en  Allemagne, en Chine, aux Pays-Bas, en Pologne, en Italie, en Ukraine, au Pérou et à Cuba.

Une admirable jeune artiste, très haut perchée et qui manie les manettes d’une grue mobile comme si elle jouait au piano. Assurance, maîtrise et aisance. Le signe du talent !

Née en 1989, Paola Delfin, peintre et graphiste,  se singularise par l’engagement social qu’elle inscrit dans ses œuvres -toujours monochromes- où elle privilégie la représentation de la femme et la symbolique de la force féminine.

La fresque qu’elle réalise au Boulevard Moulay Ismaël (le quartier est connu pour avoir abrité ou abrite toujours un grand nombre d’ateliers d’artistes peintres dont Miloud Labied, Ahmed Rmili, Hamid Kiran, Mansouri Idrissi…) représente le beau visage d’une Marocaine… et un ensemble de scènes que son regard a « capturés » dans les ruelles de la Médina de Rabat. Elle y a fait plusieurs visites avant de finaliser son projet. 

Contrairement à d’autres street-artistes de grand talent  mais dont les choix et la démarche restent « autocentrés »… Poala Delfin a tenu à réaliser une fresque sur la base d’un référentiel marocain…

Le résultat en est une œuvre parfaitement  intégrée dans son environnement socio-urbain … donc comprise par le public… ce qui explique aussi cet accueil des passants admiratifs et fascinés par son travail…

La 6ème édition de ce festival  international « Jidar Rabat Street Art Festival » se déroule du 16 au 26 septembre et regroupe  20 artistes du Maroc,  du Mexique, d’Argentine, du japon, de France, d’Espagne.

Pour ce qui est de l’appellation « Jidar Rabat Street Art Festival »… elle semble, selon de nombreux observateurs, longue, compliquée et peu mémorisable !

Le fait que les organisateurs aient décidé d’abandonner la première appellation de « Jidar, toiles de rue » montre qu’il y a un léger souci à ce niveau…

Les communiquants devraient trouver la bonne formule pour qu’il y ait une appropriation encore plus forte par le public de cet évènement artistique international important.

À titre d’exemple, la pertinente et limpide appellation « Mawazine » a beaucoup fait pour la notoriété, la popularité et la réputation du grand festival international de musique de Rabat…