Prochain gouvernement. Ramassé et efficace !

Lors des deux derniers mandats gouvernementaux, on a eu droit à des responsables, notamment des secrétaires d’État, avec qui on n’a eu même pas le temps de faire connaissance.

Comme ils sont entrés, comme ils sont sortis. Sur la pointe des pieds. Sans vagues, sans bruits. Certains d’entre eux, on ne se rappelle même pas leurs noms encore moins leurs visages.

Pas forcément qu’ils étaient discrets, le nez dans les dossiers dans leurs bureaux.

Pas forcément, qu’ils rasaient les murs pour ne pas être remarqués, parce qu’ils n’avaient pas envie d’être « distraits » par les projecteurs.

Il n’est pas forcément, ici, question de leur jeter la prière en s’aventurant à balancer qu’ils ne faisaient rien.

Peut-être qu’ils faisaient quelque chose, mais juste qu’on ne le savait pas !

Toujours est-il qu’on les a peu, voire pas vus. Mais, ils auraient gagné à faire parler d’eux. Même en mal, mais qu’on parle d’eux. Personne ne parlait d’eux et j’en parle pour dire qu’on n’a pas parlé d’eux. Le comble de la contradiction, j’en conviens volontiers.

Et puis, on savait, pas pour tous forcément, que leur arrivée n’était pas une réponse à un besoin d’action ou d’efficacité. C’était pour faire plaisir à certains partis coalisés. Une complaisance. Un petit strapontin,  aussi insignifiant soit-il, vaut mieux que rien dans l’esprit de certains. Alors même qu’on peut appartenir à une majorité gouvernementale sans avoir un membre de son parti dans le gouvernement.

En fait, il est plus que temps d’en finir avec la « partisanerie du marchandage » qui ne devrait plus avoir raison d’être. Pas seulement en termes de rationalisation des dépenses, mais par souci d’efficacité surtout.

D’autant plus que l’éparpillement des responsabilités engendre l’irresponsabilité dans certains cas. « Ce n’est pas moi, c’est l’autre plus haut que moi qui décide », on connaît la chanson, merci !

Il est vrai qu’on n’a pas encore idée de l’architecture du prochain gouvernement, n’empêche qu’on est en droit d’espérer un gouvernement, cohérent et efficace.

Ça serait, peut-être, le premier signal que l’on pourrait retenir la semaine prochaine !