Le Secrétaire Général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a « fermement condamné » dimanche la prise de pouvoir par la force en Guinée-Conakry.
« Je suis personnellement de très près la situation en Guinée », a indiqué M. Guterres sur Twitter.
« Je condamne fermement toute prise de pouvoir par la force des armes et je demande la libération immédiate du Président Alpha Condé », a-t-il souligné.
Des militaires guinéens ont annoncé, dimanche, avoir arrêté le président de la Guinée Conakry, gelé la Constitution, dissous le gouvernement et les institutions et fermé les frontières terrestres et aériennes du pays.
Les auteurs de ce coup de force justifient leur action par « la situation politique et économique de la Guinée, le blocage des institutions du pays, l’exploitation de la justice, la violation des droits des citoyens, la corruption financière et la propagation de la pauvreté », indique-t-on de sources médiatiques.
Des tirs nourris d’armes automatiques ont retenti, dimanche matin, dans le centre de Conakry et de nombreux soldats étaient visibles dans les rues, selon les médias qui citent des habitants de la capitale.