Gazoduc Maghreb-Europe: dégât collatéral de la « guerre » menée par le régime algérien contre le Maroc

On s’y attendait: Alger ne reconduira pas le contrat relatif au gazoduc Maghreb-Europe qui passe par le nord du Maroc à destination de l’Espagne.

C’est ce qui ressort de la sortie du ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, à l’issue d’une rencontre tenue hier jeudi 26 août à Alger, avec l’ambassadeur d’Espagne.

Dans une tentative de dissiper les inquiétudes de l’Espagne, le ministre algérien a affirmé « l’engagement total de l’Algérie de couvrir l’ensemble des approvisionnements de l’Espagne en gaz naturel à travers le Medgaz » qui relie les installations algériennes de Béni Saf jusqu’au port d’Almería en Espagne en passant sous la mer Méditerranée.

La décision intervient trois jours après la rupture par Alger de ses relations diplomatiques avec le Maroc. Elle s’inscrit dans une logique d’escalade savamment orchestrée par l’institution militaire algérienne à l’encontre du Maroc.   

Le gazoduc Maghreb-Europe a été construit par l’Espagne afin de permettre au gaz algérien de rejoindre l’Europe à travers le Maroc, dans des conditions de sécurité optimales. Le service était assuré par les personnels et le management marocains de la société Metragaz.

La propriété du gazoduc reviendra au Maroc dès le 31 octobre prochain, comme le stipule le contrat trilatéral Maroc-Espagne-Algérie conclu en 1996.