Scène politique. Le jeu des ombres VIII (Par Abdelhadi Gadi)

Par Abdelhadi Gadi

De l’autre bienfait des élections…

Commençons par une évidence, pas aussi évidente pour tout le monde au même degré: Les échéances électorales sont d’une importance cardinale pour tous les pays. Soit.

Il s’agit d’un moment d’inflexion dans le récit politique du pays. Re-soit. Les électeurs se déplacent aux urnes soit pour confirmer leur choix d’avant ou pour sanctionner ceux qui n’auraient pas honoré leurs précédents engagements.

Mais, tout en retenant le constat, il y a quelque chose d’exceptionnel sous nos altitudes. J’ai nommé les acteurs politiques qu’on retrouve. Occasionnellement. Des logos et des adresses qui se rappellent à notre bon souvenir.

Certains ont des actes de naissance qui remonent dans le temps.

D’autres se présentant, depuis des lustres, des candidats sans pouvoir avoir de la visibilité sur les radars.

D’autres encore qu’on croyait morts et enterrés qui refont surface.

Ces jours-ci, on en voit certains, sans avoir de liens de parenté avec le Phénix, qui renaissent de leurs cendres.

Ces formations n’aiment pas être qualifiées de « petits partis ». C’est leur droit. Il est incontestablement incontestable. Rien n’interdit que lesdites formations s’expriment. Elles veulent plus de temps d’antenne, alors qu’elles vivotent en hibernation totale. Elles veulent davantage de fonds pour « bien s’habituer », comme dirait le personnage de Gad Elmaleh devant la boîte de nuit ! Sauf que ces formations ne se sont pas habituées du tout depuis des temps immémoriaux !

Entre les uns, les autres et les autres encore !

Laissons de côté ceux qui avancent un nombre déterminé de propositions et d’actes qu’ils disent à même de sortir le pays de tous ses problèmes, alors qu’ils ont du mal à sortir de l’ornière de leurs propres impasses organisationnelles.

D’autres dont on ne comprend pas les propos. Avec un langage par trop savant, ils « balancent » des « priorités » que le citoyen lambda vous dira en sirotant son café matinal.

Et puis, ces voix qui ne font qu’occuper la plage horaire qui leur est impartie.

En quête d’éclairage, on se retrouve dans davantage d’opacité.

Il s’en dégage que certaines formations ont réellement besoin d’être reformatées. Ou disparaître !