On le croyait plus confiant, plus sûr de lui et surtout croyant dur comme fer que les allégations de Forbidden stories et Amnesty international contre le Maroc sont vraies et vérifiables. Mais depuis que le Maroc a déposé plainte contre ces deux associations en exigeant qu’elles fournissent les preuves de leurs accusations, il affiche un profil bas. Voire, très bas quand il exprime des doutes sur l’impartialité de la justice française en arguant que le garde des Sceaux, Éric Dupont-Moretti, est un ami du Maroc et par ricochet il y a conflit d’intérêt dans cette affaire.
Le ministre de la justice français, bien en cour au Maroc, a été jusqu’à une date récente l’avocat du roi Mohammed VI. Le risque d’un nouveau conflit d’intérêts d’Éric Dupond-Moretti alors qu’une enquête judiciaire est ouverte sur l’affaire #Pegasus https://t.co/iJvgm65yft
— Edwy Plenel (@edwyplenel) July 23, 2021
Extrait du délire d’Edwy Plenel dans son tweet : « Le ministre de la justice bien en cour au Maroc, a été jusqu’à une date récente l’avocat du Roi Mohammed VI. Le risque d’un nouveau conflit d’intérêts d’Éric Dupont-Moretti alors qu’une enquête judiciaire est ouverte sur l’affaire Pegasus ». La réponse du cabinet du garde des Sceaux n’a pas tardé à venir: « Le garde des Sceaux n’est pas un agent double au service d’une puissance étrangère ».
L’on ne croyait pas qu’Edwy Plenel, cet intellectuel prolétarien qui a gagné 75 millions d’euros en une année, selon le magazine économique américain People With Money, sonnait aussi faux dans ses convictions et dans son rapport avec l’argent.