Le rejet par le Maroc de la participation militaire espagnole à l’exercice combiné maroco-américain, African Lion, continue de secouer le landerneau médiatico-politique espagnol. « L’Espagne de plus en plus isolée sur la scène internationale », commente le politologue espagnol, Pedro Altamirano, sur son compte Twitter.
Jefe de Gobierno marroquí confirma que maniobras con EE.UU incluyen el Sáhara. España cada vez más aislada a nivel internacional https://t.co/33AUtl2b6d vía @HoraAfrica pic.twitter.com/8bc0O5YdaQ
— 𝗣𝗲𝗱𝗿𝗼 𝗜 𝗔𝗹𝘁𝗮𝗺𝗶𝗿𝗮𝗻𝗼 (@altamiranoMLG) May 30, 2021
« Le chef du gouvernement marocain confirme que les manœuvres avec les États-Unis incluent le Sahara. L’Espagne de plus en plus isolée à l’international », a-t-il asséné.
L’exclusion de l’Espagne du plus grand exercice militaire jamais organisé en Afrique, signifie la suspension de toute coopération militaire du côté marocain. Et ce n’est pas tout… le Maroc a bien d’autres cartes à faire valoir pour se faire mieux entendre auprès d’un voisin résolument hostile.
Le gouvernement Sanchez doit payer le prix de sa déloyauté envers le Maroc, et comprendre que ses intérêts avec le Maroc sont désormais compromis par son opposition hystérique à la décision US de reconnaître la marocanité du Sahara et par l’accueil frauduleux, depuis le 18 avril dernier en Esgane, du chef des milices séparatistes, le dénommé Brahim Ghali, en collusion avec le régime militaire algérien.
