Un nouveau désaveu infligé à Alger concernant la question du Sahara marocain. Après le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, qui a désavoué via un contre-tweet avoir évoqué avec le MAE algérien Sabri Boukadoum, la question du Sahara marocain, lors de l’entretien téléphonique du 29 avril 2021, c’est au tour du Premier ministre italien Mario Draghi de « corriger » le président algérien Abdelmajid Tebboune.
Dans un message posté sur le compte Facebook de la présidence algérienne, à l’issue d’un entretien téléphonique tenu hier mardi 4 mai avec M. Draghi, elle alléguait que des questions régionales d’intérêt commun, notamment la situation au Sahara occidental, en Libye et au Sahel, auraient été au centre de l’entretien de « Fakhamatoho » Abdelmajid Tebboune avec le chef de l’Exécutif italien.
Une allégation qui a été vite démentie par M. Draghi qui, via un communiqué diffusé sur le site officiel du gouvernement italien, a précisé avoir évoqué (plutôt) la situation en Libye et au Sahel, sans aucune mention à la question du Sahara marocain.
Encore une fois, le régime algérien démontre sa fixation maladive sur la question du Sahara marocain, seul « dossier » de la politique extérieure algérienne. Cette fixation prouve, à qui veut encore voir ou entendre, qu’Alger est la véritable partie prenante au conflit créé autour du Sahara marocain.