LE SOMMEIL ET SON MYSTÈRE. UNE ÉTUDE ALERTE SUR LE LIEN ENTRE DÉMENCE ET MANQUE DE SOMMEIL.

La recherche sur le sommeil est permanente et n’arrête pas. De gros budgets sont consacrés par des instituts, des laboratoires et des universités pour en connaître un peu plus sur le sommeil. Caractéristique des êtres pourvus d’un système nerveux… qui, lors du sommeil, suspend la vigilance ainsi que les réactions aux stimulations.

Un état physiologique où la dépense énergétique baisse ainsi que la température du corps. Le cerveau reste toujours actif… mais selon un autre mode énigmatique. Encore entouré de mystère avec ses deux phases: celle du sommeil profond et réparateur et celle du sommeil paradoxal avec les rêves… qui a passionné et fait les affaires de Freud ! 

Une récente étude publiée dans la revue « Nature Communications » a alerté sur les graves risques du manque de sommeil –  moins de 6 heures par nuit – pouvant  aboutir à la « démence » notamment chez les personnes âgées entre 50 et 70 ans.

L’étude a porté sur 8000 personnes, suivie pendant plus de 25 ans. Elle a montré que le risque de démence est de 20 à 40%  supérieur chez les petits dormeurs (moins de 6 heures par nuit)  entre 50 et 60 ans que ceux qui dorment au moins 7 heures.

Les chercheurs ont souligné que ce sont des constats signifiants et probants… mais ils n’ont pas encore établi « scientifiquement » le lien entre la durée du sommeil et le risque de démence, y compris dans le cas de la  maladie d’Alzheimer.

Ils  ont conclu que la santé du cerveau, à un certain âge, dépend de la durée du sommeil et de la nécessité pour l’individu de rester actif mentalement… d’éviter les abus d’alimentation de boisson ou de tabac.

Cette  étude a été menée en partenariat par: l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (l’Inserm), l’Université de Paris et avec l’University College de Londres.

Au-delà de cette étude ciblée, la médecine et même le bon sens sont unanimes pour dire que lors du 3ème âge, il est impératif d’entretenir des centres d’intérêt intellectuels et de préserver une certaine curiosité.

Les  neurones doivent continuellement être sollicités et mobilisés par la lecture, le cinéma,… la pratique de jeux comme les échecs, le jeu de dames, les jeux fléchés etc… Et surtout faire pour le mieux pour ne pas se détacher ou se désinvestir des évènements du monde… !