BRAHIM GHALI DISPARU DES RADARS. LE FUNESTE DESTIN D’UN AUTRE DIRIGEANT DU POLISARIO    

Beaucoup d’hypothèses circulent ces derniers jours sur le sort de Brahim Ghali qui a disparu des radars. Sa dernière apparition remonte au 16 mars.  Il y a 10 jours le Collimateur avait soulevé la question.

Selon le dissident Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, ex-chef de la « sécurité » du polisario, Brahim Ghali aurait échappé à la mort suite à une riposte militaire marocaine, le 7 avril. Ce fut lors d’une  tentative d’incursion suicidaire du polisario à l’est du dispositif de défense marocain.

Walid Kebir, politologue algérien, en général bien informé, a assuré que Brahim Ghali, grièvement blessé, était à l’hôpital militaire  « Ain Naaja ».

Aujourd’hui on dit que Brahim Ghali, après s’être remis de ses blessures, est atteint du Covid 19, et qu’il est soigné à Tindouf.

Bref, énigme totale en droite ligne des pratiques opaques et obscures du pouvoir algérien qui dicte et gère la communication de ses mercenaires.

Plusieurs  observateurs craignent le pire pour Brahim Ghali.  Les généraux tiennent à lui coller leurs propres échecs. Ils l’accusent de tous leurs déboires depuis l’opération de sécurisation définitive et irréversible de Guerguarat par le Maroc.

Bien sûr, Alger a  déjà la relève en la personne d’un sinistre individu  Mohamed Lamine Ould El Bouhali très proche de Said Chengriha. El Bouhali, ex-« ministre de la défense » et rival de Brahim Ghali, a été ordonné de faire des déclarations incendiaires contre le chef du polisario.

« La riposte contre le Maroc doit être forte et ayant un impact réel sur le terrain », fanfaronne-t-il  se la jouant maréchal prussien… mais  il est plus » sandalos » qu’autre chose !

El Bouhali est un ex-soldat algérien, métamorphosé  en « sahraoui  marocain ». Il est connu pour la cruauté de sa gestion des camps des séquestrés  à Tindouf.

Les dirigeants du polisario sont consommés et jetés, en fonction des conjonctures, par le pouvoir algérien. Ils ont tous eu des trajectoires funestes, faites de sang et de malheur.  Comment Brahim Ghali pourrait-il y échapper ?