VIDÉO. HOSTILITÉ ALGÉRIENNE ENVERS LA FRANCE. COLÈRE DE LA DÉPUTÉE NATHALIE SERRE (LES RÉPUBLICAINS)

La France semble excédée par l’incohérence et le double langage des autorités algériennes. Elle distille ses réponses dans le cadre d’un partage de rôles subtil. D’un côté la parole mesurée des responsables officiels et de l’autre la parole libre de députés et de personnalités politiques (Voir vidéo ci-contre).

 

 

 

 

Suite aux propos tenus par  Hachemi Djaaboub, ministre algérien du Travail (beaucoup plus ministre du chômage!) qui a traité la France « d’ennemi traditionnel et éternel »… le Secrétaire d’État français Clément Beaune a tenu, dimanche dernier, des propos pondérés.

Il a prôné  « l’apaisement » même s’il a pointé « des paroles excessives dans les relations franco-algériennes« .

Hier  mardi, à l’Assemblée Nationale, la députée Nathalie Serre du parti Les Républicains (LR) est revenue sur le sujet. Elle a estimé  « inacceptables » les propos du ministre algérien qui ont « violemment mis en cause » la France.  Elle a souligné que « La France ne peut pas rester sans réponse quand elle subit un tel affront diplomatique ».

Clément Beaune, toujours  dans son rôle, a voulu désamorcer la tension. « Les propos que vous avez rapportés, que j’ai condamnés dès dimanche, sont des propos que nous déplorons et qui ne reflètent absolument pas la qualité de nos relations bilatérales ».

Il a évidemment mobilisé la langue de bois habituelle… « La France est attachée à sa relation ancienne avec l’Algérie, avec toutes les difficultés que vous avez rappelées, cette relation est enracinée dans notre histoire partagée, dans nos échanges humains, dans nos relations économiques, etc, etc, etc…« 

Mais tout montre que la France ne se fait plus aucune illusion sur l’incohérence et les divagations de ce régime algérien finissant.

Il ne cherche que sa survie en allumant constamment des contre-feux… en un nationalisme de pacotille dont le peuple algérien a compris tous les ressorts.

Coïncidence pas du tout gratuite, le quotidien Le Figaro n’a pas manqué cette occasion pour  faire une douloureuse piqure de rappel aux généraux éradicateurs qui sont toujours aux manettes.

Le journal a publié des révélations au sujet du meurtre horrible  en 1996 des 7 religieux (Moines de Tibhérine) qui fait planer de graves soupçons sur le pouvoir algérien. La question du « Qui tue qui ? » lors de la guerre civile algérienne reste toujours posée.

Dans un article du 9 avril, le quotidien a dévoilé le récit détaillé d’un ancien agent du DRS/DSS, Karim Moulai, qui ébranle la piste islamiste et accable les services secrets algériens. Le journal souligne que la thèse d’une manipulation, étayée par des rapports d’expertises, se renforce.

Par ailleurs, c’est ce même Karim Moulai qui a reconnu il y a plus de 10 ans la responsabilité des services algériens dans l’attentat contre l’hôtel Asni à Marrakech. Réfugié à Londres, il a révélé qu’il a été envoyé au Maroc en 1994 pour « préparer »  l’attaque terroriste.

Drôle de régime algérien où tous les chemins de l’horreur mènent aux généraux.