« Le chef du polisario a échappé à la mort de justesse lors d’une riposte militaire marocaine à une tentative d’incursion séparatiste à l’est du dispositif de défense marocain« , indique Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, ancien chef de la « sécurité » du mouvement séparatiste, entré en dissidence il y a dix ans.
« Brahim Ghali se trouvait dans la localité Gdeim Chham, à l’est du dispositif de défense marocain, quand son unité a été prise pour cible aux premières heures de mercredi 7 avril« , précise Ould Sidi Mouloud, dans un message posté sur son compte Facebook.
Walid Kebir, politologue algérien généralement bien informé, indique que « le chef du polisario a été grièvement blessé dans la riposte militaire marocaine », ajoutant que ce dernier « se trouve actuellement à l’hôpital militaire « Ain Naadja« », à Alger.
L’unité à la tête de laquelle se trouvait Brahim Ghali a été « partiellement » détruite dans le raid marocain, avait annoncé hier un site séparatiste basé à Madrid, évoquant plusieurs morts dont un proche collaborateur du chef des séparatistes, le dénommé « Moundi », et un soi-disant « commandant de la gendarmerie du polisario », qui répondait de son vivant au nom de Dah El Bendir
« La riposte des Forces armées royales a été menée sur la base d’informations précises fournies par les services de renseignement au sujet de mouvements suspects à l’est du dispositif de défense marocain« , rapporte FAR-MAROC, site marocain spécialisé dans les questions de défense.
Le Roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d’État-Major général des FAR, avait donné ses Hautes Instructions pour riposter « avec la plus grande sévérité » aux mouvements hostiles à l’est du dispositif de défense marocain.
Le 13 novembre 2020, le polisario avait unilatéralement rompu le cessez-le-feu. Il doit assumer les conséquences de la violation de l’accord conclu le 6 septembre 1991.