Une allégation médiatique séparatiste non vérifiée se répand comme un feu de pré. Une unité de la soldatesque du polisario aurait été décimée mercredi dès l’aube par un drone des Forces Armées Royales (FAR), après une tentative d’infiltration au niveau de la localité de Touizgui, province d’Assa-Zag.
Selon cette allégation partie initialement d’un site séparatiste, basé à Madrid, le polisario aurait perdu dans la prétendue tentative d’infiltration un soi-disant « commandant de la gendarmerie sahraouie », qui serait dénommé « Dah El Bendir ».
Cette allégation appelle au moins trois remarques. Un, le « polisario » a coutume de recourir à la surchauffe médiatique à l’approche de chaque nouvelle échéance onusienne, le cas échéant la réunion du Conseil de sécurité prévue le 21 avril courant. Il est donc clair que cette allégation, vraie ou supposée l’être, s’inscrive dans cette tactique médiatique utilisée par le « polisario » pour se signaler à l’attention de l’instance décisionnelle de l’ONU.
Deux, le « polisario », -et c’est l’essentiel-, reconnaît lui-même à travers cette manoeuvre, sa responsabilité exclusive dans la rupture de l’accord de cessez-le-feu. Un aveu dont le SG de l’ONU, Antonio Guterres, doit donc faire mention dans son prochain rapport de briefing à l’intention du Conseil de sécurité.
Trois, le Conseil de sécurité doit prendre les mesures nécessaires pour faire respecter le cessez-le-feu en vigueur depuis le 6 septembre 1991, mais que le polisario avait lui-même affirmé avoir rompu depuis les événements d’El Guerguarat.