Sahara marocain: quand le MAE algérien tente de « vendre » la fausse idée de « rupture du cessez-le-feu »

À l’approche du 21 avril 2021, jour où le SG de l’ONU présentera son rapport de briefing sur la situation au Sahara marocain, le MAE algérien cherche infructueusement à « vendre » la fausse idée de « rupture du cessez-le-feu ».

« Le ministre des affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a appelé samedi à des négociations « directes et sérieuses » entre le polisario et le Maroc en vue de parvenir à un règlement du conflit au Sahara occidental, où la reprise des hostilités en novembre a brisé un cessez-le-feu vieux de 30 ans », rapporte l’agence de PRESQUE algérienne (APS).

Boukadoum, qui semble avoir eu mandat pour « vendre » l’illusion séparatiste plutôt que de défendre les intérêts de son pays, oublie à l’insu de son gré que le SG de l’ONU avait solennellement démenti, par la voix de son porte-parole Stéphane Dujarric, la prétendue « rupture du cessez-le-feu ».

À moins qu’il soit totalement déconnecté de la réalité, Boukadoum semble oublier que si « rupture » il y a eu, c’est du côté de Tindouf devenue le théâtre de jeux pyrotechniques qui ne font même pas peur aux dromadaires de Lahmada!

Boukadoum ne croit pas manier un faux pétard, un de plus, en tentant de faire « accréditer » la fausse idée de « guerre » au Sahara marocain. Il aurait changé d’avis si seulement il s’offrait un voyage dans la très chère province marocaine d’El Guerguarat, où le trafic routier se déroule très normalement, et où les tractopelles tournent à plein régime…

Or, voilà où le bât blesse. Alors qu’Alger a fait le choix de l’autodestruction, le Maroc, lui, a fait le pari de l’édification, autant dire que c’est le jour et la nuit.

Mais passons, car Boukadoum veut faire du neuf avec du vieux. Après avoir tenté en vain de rallumer la mèche à El Guerguarat, il cherche en vain à (nous) ramener au statu quo ante. « Il faut qu’il y ait un processus (…) Nous continuons à dire qu’il faut des négociations directes et sérieuses, entre les parties au conflit, le Maroc et le front polisario », a-t-il claironné.

Alger, principale partie au conflit, veut donc continuer à jouer cette partie de cache-cache inutile, de surcroît ridicule. Elle doit savoir que la communauté internationale, à sa tête les États-Unis, n’en peut plus de ce jeu de marionnettes. Et ce n’est surtout pas l’Administration Biden qui dira le contraire. En utilisant l’expression “Dispute in Morocco”, la nouvelle administration US a non seulement confirmé la souveraineté du Maroc sur ses Provinces sahariennes, sans doute a-t-elle aussi et surtout barré la voie devant toute ingérence algérienne malveillante dans ce conflit.

Cause toujours, M. Boukadoum, tu nous intéresses!