Sahara marocain: atmosphère de « veillée d’armes » dans la perspective de la séance de hearing du Conseil de sécurité le 21 avril…

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira le mercredi 21 avril 2021 pour examiner la question du Sahara. C’est ce que prévoit en tout cas l’instance décisive de l’ONU dans sa résolution 2548 adoptée le 30 octobre 2020, laquelle « prie le Secrétaire général de l’ONU (…) d’inclure dans les six mois avant le renouvellement du présent mandat et avant son expiration, des exposés sur l’état d’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l’application de la présente résolution, les difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la Minurso et les mesures prises pour les surmonter« .

Il est donc prévu que le SG de l’ONU, Antonio Guterres, présentera un rapport de briefing devant les Quinze membres du Conseil de sécurité, dont la présidence pour le mois d’avril sera assurée par le Vietnam. Il est également prévu que le Représentant spécial du SG de l’ONU, le chef de la Minurso, Colin Stewart, présente un rapport technique sur la situation.

En perspective de cette réunion, Alger avait instrumentalisé une réunion le 9 mars du Conseil Paix et sécurité, pour diffuser le 18 du même mois, au nom de cet organe relevant de l’Union africaine, un communiqué résolument hostile au Maroc, tout en essayant de monter les enchères autour de pseudo-« affrontements militaires entre le Royaume du Maroc et la république sahraouie »!!

Le Maroc avait dénoncé, via ses canaux diplomatiques, « des agissements irresponsables et sournois » du Kenya qui présidait le CPS au mois de mars, non seulement à travers l’examen inapproprié de la question du Sahara marocain par une réunion au sommet dudit CPS, sous-représenté au niveau des Chefs d’État, mais également par la diffusion in extremis, et après plus de 10 jours de résistance active et constructive de la part de la majorité des États membres de cet organe, dudit « communiqué », dont la phraséologie est en déphasage avec les décisions mêmes de l’UA (Sommet de Nouakchott de 2015), à plus forte raison les résolutions du Conseil de sécurité.

Sonnée par les percées retentissantes réalisées par la diplomatie marocaine, Alger joue son va-tout pour tenter de revenir « dans le match« . Mais ce qu’elle ne sait peut-être pas, c’est que l’affaire est pliée. Le Maroc a franchi des pas irréversibles dans le processus de consolidation de son intégrité territoriale, traduit par l’ouverture de pas moins de 22 consulats généraux à Laâyoune et Dakhla… et la reconnaissance US de la souveraineté du Royaume sur ses Provinces sahariennes.

On comprend bien pourquoi Alger tente de monter en épingle la prochaine échéance du Conseil de sécurité, se servant de la méthode d’autosuggestion du pharmacien Émile Coué pour tenter d’opèrer « un retour en grâce« . Sauf que cette fois, elle ne jouit d’aucune crédibilité aux yeux d’une communauté internationale excédée par ses méthodes malsaines.