« La reconnaissance des États-Unis de la souveraineté du Maroc sur les provinces du Sahara a remis sur le devant de la scène la ville de l’extrême-sud marocain Dakhla qui compte servir de tremplin aux investisseurs désireux de se lancer sur le continent », souligne Jeune Afrique, dans un article paru ce jeudi 28 janvier sous le titre: « Maroc-Israël : Dakhla, paré pour l’afflux de business américain ».
« Après la reconnaissance des États-Unis de la souveraineté du Maroc sur les provinces du Sahara en décembre 2020 – contrepartie d’une normalisation des relations entre Israël et le royaume chérifien -, puis l’ouverture, mi-janvier, d’un consulat américain à Dakhla, la ville se rêve en hub économique, notamment pour le développement en Afrique de l’Ouest », relève le magazine parisien.
« En 2020, la commission régionale d’investissements a ainsi recensé pour 14 milliards de dirhams (1,3 milliard d’euros) d’intentions d’investissement, et compte sur une progression en 2021 », rapporte la publication.
« Pour les investisseurs qui veulent s’attaquer au marché subsaharien, Dakhla est sans doute le meilleur emplacement, notamment grâce à ses infrastructures », estime Mounir Houari, patron du Centre régional d’investissement (CRI) de Dakhla-Oued Eddahab, cité par notre confrère parisien.