Le Groupe international de soutien à la réunification des sahraouis, présidé par le politologue espagnol Pedro Ignacio Altamirano, a annoncé hier dimanche 11 janvier « des démarches pour faire inscrire le mouvement séparatiste en tant qu’organisation terroriste ».
Composée de personnalités d’Espagne, du Brésil, des Açores, du Costa Rica, de Grande-Bretagne et de Russie, l’ONG internationale avait lancé, vendredi 9 janvier 2021, un ultimatum de 24 heures au polisario pour lever le siège imposé à la population sahraouie séquestrée, qualifiant l’enrôlement des enfants dans les rangs de ses milices armées comme « un crime contre l’humanité ».
Cet ultimatum ayant expiré, cette ONG qui soutient le plan d’autonomie au Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine, annonce une action auprès des instances juridiques et politiques internationales afin d’inscrire le polisario en tant qu’organisation terroriste, à l’instar du Hezbollah chiite libanais et prochainement contre les rebelles houtis proches des Mollahs d’Iran.
Dans un communiqué, diffusé hier par le département d’État US, Mike Pompeo a indiqué que les États-Unis allaient inscrire sur leur liste noire trois dirigeants de ce mouvement, dont la branche politique porte le nom d’Ansarallah.