Tombé en disgrâce aux yeux de l’oligarchie vert-kaki, en raison des échecs cuisants essuyés par son département sur le dossier du Sahara marocain, le très bavard MAE algérien, Sabri Boukadoum, refait parler de lui à travers une énième fanfaronnade creuse, de surcroît ridicule.
Répondant à une question sur « la présence sioniste à la frontière ouest de l’Algérie », en marge d’une cérémonie organisée samedi 2 janvier à l’occasion de la sortie d’une nouvelle promotion de l’École supérieure de l’Administration, à Alger, le MAE a prétendu que « rien ne fait peur à l’Algérie » (voir vidéo ci-contre).
« Nous n’avions pas eu peur de l’occupant français, même soutenu par le Nato (Organisation du Traité de l’Atlantic nord), avec 550.000 soldats, en 1958, 1959 et 1960… Aujourd’hui, ceux-là ne nous font pas pas peur », a-t-il lâché, en tentant de rassurer sur les défis que représenterait « la présence sioniste» aux frontières de l’Algérie, et la récente initiative de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) d’adopter la carte intégrale du Royaume du Maroc, incluant le Sahara marocain.
« L’Algérie est forte de son armée », a-t-il crâné, passant à la trappe les réels défis qu’affronte aujourd’hui l’Algérie, la mainmise continue de cette même armée sur les leviers du pouvoir, au mépris de la principale revendication du « hirak » populaire algérien, soit l’instauration d’un État réellement civil et démocratique.
