Vidéo. Un hélicoptère de l’ANP s’écrase à l’ouest d’Alger: quand les appareils de « la deuxième puissance militaire d’Afrique » se transforment en cercueils volants! 

Un hélicoptère de la marine algérienne s’est écrasé dans la matinée de ce mercredi 16  décembre en mer, près de Bouharoun (Tipaza) à l’ouest d’Alger, rapporte mercredi la presse algérienne.

Des témoins oculaires cités par le quotidien El Khabar ont affirmé avoir vu l’appareil chuter brutalement pour s’enfoncer dans l’eau (voir vidéo ci-contre).

 

 

 

 

La scène aurait été filmée par des pêcheurs, selon la même source. L’accident s’est produit à environ un mile marin des côtes de Bouharoun et de Aïn Tagouraït. Aucun bilan d’éventuelles pertes humaines n’a été fourni pour l’heure.

Ce nouveau crash vient alourdir le sinistre bilan des crashs enregistrés durant les dix dernières années, dont le plus horrible est celui de l’avion de transport de troupes, Iliouchine, qui s’est écrasé en avril 2018 près de Boufarik, 30 Km d’Alger, avec à son bord  280 militaires, dont une trentaine des milices armées du polisario.

Ce énième crash vient aussi et surtout remettre sur le tapis la non-fiabilité de la flotte militaire algérienne, souvent mal entretenue et maintenue.

Pourquoi autant de crashs en Algérie?

« La multiplication d’incidents touchant le matériel d’aviation militaire pose avec insistance la question de la fiabilité, de la maintenance et de l’âge des appareils militaires algériens », indique un confrère algérien, notant que « la plupart des appareils volants de l’armée algérienne sont de fabrication russe, ce qui crée une dépendance en matière de rééquipement et de réparation ».

Quid des rétrocommissions touchées par les haut galonnés sur chaque contrat d’armement?

« Les généraux algériens ont touché d’importantes commissions sur les contrats d’armement réalisés », pointent les observateurs et pas vraiment à tort quand on sait que la plupart d’entre ces haut galonnés, investissent dans les affaires.

Il n’y a qu’à consulter l’article « la Mafia des généraux algériens », disponible sur le site « les tyrans de ce monde », pour se rendre compte que la majorité de ces généraux détiennent, au-delà des affaires, des comptes bancaires bien garnis dans les « paradis fiscaux » européens, pour ne citer que ces derniers!

Quand l’attrait de juteuses commissions intervient dans l’achat des armes, le sujet crucial du devenir de ces armes et leur maintenance devient secondaire. Autant que la vie du soldat algérien, qui ne vaudrait pas un clou aux yeux d’une oligarchie férocement prédatrice.