Le couscous, ce plat emblématique du Maghreb, pourrait bien faire son entrée au patrimoine mondial de l’Unesco, lors de la 15ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se tiendra du 14 au 19 décembre.
Cette session, qui se déroulera en ligne en raison de la pandémie du Covid-19, devra examiner un dossier commun présenté par quatre pays du Maghreb: le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie et l’Algérie, en vue de l’inscription du couscous à la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Le dossier intitulé « Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production du couscous », figure parmi une quarantaine d’autres candidatures qui seront examinées par le Comité en vue de statuer sur leur inscription en 2020 sur cette Liste, apprend-on auprès de l’Unesco.
La 15ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devra examiner durant six jours, outre 42 candidatures à la Liste représentative, quatre autres relatives au patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, ainsi que quatre propositions pour le Registre des bonnes pratiques de sauvegarde et deux demandes d’assistance internationale.
Le Comité intergouvernemental a pour missions de promouvoir les objectifs de la Convention de l’Unesco pour la protection du patrimoine culturel et naturel, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de faire des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il étudie également les demandes d’inscription sur les Listes ainsi que des propositions de programmes ou de projets.
Le Maroc est membre de ce comité pour un mandat de quatre ans de 2020 à 2024.
La candidature du couscous à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco avait été déposée en mars 2019 par les quatre pays maghrébins.
Elle est le couronnement de plusieurs mois de travail mené par les experts des quatre pays qui ont réussi à monter un « dossier solide » en vue de l’inscription de cette spécialité culinaire du Maghreb, sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Cette candidature commune « inédite » a été saluée comme un moment « rare » ayant acté une « grande convergence » entre les pays du Maghreb.