« Le Président Abdelmadjid Tebboune s’en sort après une lourde opération chirurgicale qui lui a permis d’être un rescapé miraculé de la COVID-19 », rapporte le site Algérie Part, relevant toutefois que le président algérien s’en est sorti avec « des séquelles handicapantes ».
À Berlin, où il est hospitalisé depuis déjà 5 semaines, le président algérien s’est vu recommander par son staff médical allemand d’observer une période de convalescence d’au moins 8 mois », indique la même source.
Et d’ajouter: « Pendant cette longue période de convalescence, les médecins allemands sont unanimes: le président algérien doit respecter strictement un arrêt de travail et s’éloigner de toutes ses activités professionnelles ou protocolaires car il demeure toujours un patient fragile et très affaibli ».
Pour ce, M. Tebboune « doit être maintenu sous observation médicale rapprochée et subir régulièrement des examens médicaux approfondis ».
Autant dire que le poste présidentiel restera vacant durant une année 2021 qui s’annonce très difficile pour un pays qui, à l’image du président mal-élu, est aussi à l’arrêt. Tous les indicateurs sont en effe au rouge: impasse politique qui dure depuis le 22 février 2019, crise économique et financière inédite, aggravée par la pandémie de coronavirus et au, bout du rouleau, une reprise du Hirak qui s’annonce inévitable pour instaurer un État civil réellement civil et démocratique.