Le ministre algérien des Affaires étrangères s’est invité, mercredi 2 décembre, à la 21è session extraordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine, pour distiller encore une fois son venin sur le Maroc, accusé sans autre forme de procès de « tentative d’imposer la politique du fait accompli » à El Guergarat.
Lors de cette session du Conseil exécutif de l’UA, préparatoire du 14ème Sommet des Chefs d’État et de gouvernement de l’UA, prévu samedi 5 et dimanche 6 décembre en Afrique du sud sous le thème « Faire taire les armes », le chef de la diplomatie algérienne a indiqué avoir enregistré « avec regret » des « violations contre des civils dans la région d’El Guergarat », estimant que ces « violations » qu’il est le seul au monde à avoir enregistrées, poseraient « de sérieux défis à la paix et la sécurité dans toute la région ».
« Face à ces graves développements, notre organisation continentale, qui a joué un rôle constructif dans l’élaboration et l’adoption du plan de règlement onusien (mort-né: Ndlr), ne peut pas rester en marge », a décrété Sabri Boukadoum, dont le pays a tenté en vain d’ »impliquer » l’organisation panafricaine dans un dossier dont le traitement est du seul ressort de l’Organisation des Nations unies.
Cette sortie du MAE algérien laisse présager une nouvelle bataille algéro-marocaine, lors du prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, qui aura lieu par visioconférence.