« J’ai tenu aujourd’hui une réunion avec l’Ambassadeur du Maroc en Espagne », a dévoilé mardi le chef du Parti populaire (PP), sur son compte twitter.
Selon le chef de file de l’opposition, Pablo Casado, cette réunion a été l’occasion de faire le point avec la diplomate marocaine, Karima Benyaich, sur la coopération économique et sociale.
Le volet sécuritaire a également été évoqué par les deux parties, notamment la coordination en matière de lutte contre l’immigration illégale et le terrorisme.
Le 21 novembre, M. Casado a critiqué le chef de Podemos, Pablo Iglesias, pour son parti pris pro-« polisario ».
Le 15 novembre, au lendemain de l’intervention des Forces armées royales à El Guergarat, le chef de ce parti d’extrême gauche (membre de la coalition gouvernementale) avait tweeté un extrait d’une résolution du Conseil de sécurité datée de 1995, prônant l’organisation d’un « référendum » au Sahara marocain.
Ladite résolution n’est pourtant plus à l’ordre du jour du Conseil de sécurité et ce, depuis l’an 2000. Convaincu du mal-fondé de cette option, impraticable, l’instance décisionnelle de l’ONU prône une solution politique basée sur le réalisme, le pragmatisme et le compromis, au conflit régional créé autour du Sahara marocain.
Il faut préciser que la position de l’État espagnol va dans le sens de celle de l’ONU et du Conseil de sécurité.