Le groupe armé « le polisario » s’inspire des méthodes de Daesh et appelle ses milices et cellules dormantes à mener des attaques terroristes contre le Maroc, ce qui constitue un précédent dangereux, a souligné le magazine italien, Insideover.
« Les dirigeants du polisario s’inspirent de Daesh et menacent de mener la guérilla et des attaques terroristes contre le Maroc, en activant ses milices et ses cellules dormantes », écrit ce magazine spécialisé dans les relations internationales.
L’auteur de l’article Mauro Indelicato évoque à cet effet des déclarations de dirigeants de ce groupe séparatiste appelant les civils à « se faire exploser au milieu de l’ennemi pour faire le plus grand nombre de victimes ».
« Il s’agit d’un précédent très dangereux et d’une escalade du terrorisme djihadiste dans la région qui rappelle de très près la stratégie médiatique de terreur perpétuée par Daech au Moyen-Orient et en particulier en Europe », fait constater Insideover.
Comme Daesh, le polisario, a-t-il poursuivi, n’a pas non plus de scrupules à kidnapper, former et utiliser des enfants recrutés par des djihadistes, ce qui dénote un tournant inquiétant dans la stratégie terroriste adoptée par les séparatistes.
Le magazine rappelle, à cet égard, que « les camps de Tindouf dans le sud de l’Algérie, comme le dénoncent les organisations humanitaires depuis des années, sont devenus un réservoir et un terreau fertile pour les organisations jihadistes, où survivent des enfants sans perspectives d’avenir ».
« C’est dans ces camps où recrutent le mouvement djihadiste al-Qaïda au Maghreb islamique, dont les bases sont en Algérie et les hommes de Mokhtar Bel Mokhtar, le représentant d’al-Qaïda au Sahara ainsi que les groupes du Mujao liés au polisario, selon des rapports de services de renseignements occidentaux », révèle Mauro Indelicato.
Insideover souligne, en outre, que les liaisons dangereuses polisario-Daesh sont également confirmées par la prime de 5 millions de dollars du Département d’Etat américain accrochée à la tête du terroriste Adnan Abu Walid al-Sahrawi, membre du groupe du polisario et leader de l’organisation terroriste Daesh au Grand Sahara (ISGS) qui a revendiqué l’attaque d’octobre 2017 contre une patrouille conjointe américano-nigériane près du village de Tongo Tongo, au Niger, entraînant la mort de quatre soldats américains.
Pour ce média italien, « le polisario a totalement perdu le contrôle ».
Et d’ajouter que « Ce qui se passe actuellement dans les camps de Tindouf en Algérie représente un stratagème pour cacher le drame humanitaire de la population sahraouie dans les camps et une vaine tentative de masquer la scission en son sein ».