Vidéo. Quand le prêtre Henri Boulad accusait l’Islam d’être pire que le nazisme. Cela relève-t-il aussi de la liberté d’expression à la française?

Dans une vidéo virale (datée de 2017) reprise par plusieurs sites chrétiens, ces dernières heures, le prêtre Henri Boulad n’y est pas allé avec le dos de la cuillère en accusant l’Islam d’être pire que le nazisme ( lire la vidéo à partir de la 11e minute) .

Ennemi juré de l’Islam, ce père du catholicisme oriental à usé de tous les mots guerriers pour taxer la religion musulmane de tous les maux et inciter les Européens à s’armer pour la combattre: « L’Europe est en train de sombrer dans l’abîme! Et la France avec! On va assister à ça? À ce cataclysme, à ce désastre, comme ça. Nous sommes en 44 aujourd’hui (occupation nazie ndlr), c’est la même gravité de situation! Ce n’est pas les nazis, c’est pire. Un autre fascisme, qui a décidé de conquérir l’Europe. En fait, il y a deux fascismes: le fascisme de l’argent et le fascisme islamique ».

 

 

Et le belliqueux religieux de tenter d’enfoncer, davantage, le clou de la haine en essayant de semer la panique au sein de son auditoire: « La France sera musulmane demain. Ces petits seront invités à embrasser l’Islam. Le prénom le plus donné à Bruxelles, c’est Mohammed, à tous les nouveau-nés. Plus de 50% des nouveaux bébés sont appelés Mohammed à Bruxelles».

Se sentant investi d’une mission spirituelle et militaire Henri Boulad s’adresse à son auditoire comme un colonel appelle ses troupes à la guerre en leur révélant qu’il a déjà un plan pour combattre cette religion fasciste qu’est l’islam.

Dans le lexique des droits de l’homme dans l’Hexagone le prêtre n’appelle pas à la haine il jouit tout simplement de son droit à la liberté d’expression à la française.

Car, depuis, l’homme n’a jamais été inquiété pour ses propos fascistes qui sont pourtant bannis par la loi française à moins que le délit de haine contre l’islam n’y soit exclu. Le monde à l’envers.