Le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a indiqué, mardi à Rabat, qu’une série de compétences propres des régions leur seront effectivement transférées avant la fin de l’année en cours.
« Le plus important pour nous avant la fin de l’année c’est la mise en œuvre d’une série de compétences propres, un processus sur lequel nous travaillons », a déclaré le ministre lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers.
Il a dans ce sens assuré que la question du transfert des compétences vers les régions n’est pas une chose aisée, soulignant que le ministère déploie des efforts pour faciliter un tel transfert.
Le ministère de l’Intérieur, a-t-il poursuivi, œuvre de concert avec les associations des régions du Maroc en vue d’accompagner et de mener à bien ce processus dans les meilleurs délais.
S’agissant des programmes de développement régional, le responsable gouvernemental a rappelé que sur un total de 12 programmes, onze ont été approuvés jusqu’à présent.
Il a indiqué d’autre part qu’il a été déjà procédé à la signature de deux contrats-programmes entre le gouvernement et les régions de Fès-Meknès et de Dakhla-Oud Eddahab.
M. Laftit a dans ce contexte réaffirmé que la régionalisation demeure un choix stratégique pour le Royaume et un chantier qui s’inscrit dans la durée.
Abordant les Centres régionaux d’investissement (CRI), dont la loi organique est entrée en vigueur cette année, le ministre a souligné que leur réorganisation vise insuffler une nouvelle dynamique à leur action dans une logique de consécration de la dimension régionale, au service de l’investissement local.
Il a toutefois signalé que la cadence de travail de ces centres a subi les contrecoups de la pandémie depuis sept mois.
Répondant à une autre question sur l’autorisation des manifestations culturelles », le ministre a écarté une telle autorisation en invoquant l’interdiction des cérémonies de mariage, de deuil et d’autres rassemblements similaires.
Le responsable a expliqué que ce genre de rassemblements représentent au niveau mondial « les plus grands foyers de transmission » du Covid-19, notant que ces activités ne seront pas autorisées sauf si l’on peut affirmer avec certitude qu’il n’y a pas de risques encourus de contamination.