L’HUMOUR POPULAIRE ET LES PARTIS POLITIQUES. DE LA NÉCESSITÉ DE SE RÉINVENTER POUR UN PLURALISME CRÉDIBLE.

Un texte amusant et percutant circule depuis quelques semaines sur les réseaux sociaux. Il épingle les partis politiques. La question du renouvellement de leur leadership est ainsi posée ainsi que la crédibilité de leurs programmes.

Ce genre d’humour populaire devrait interpeler ces partis pour qu’ils se renouvellent, se réinventent afin d’améliorer leur « image » et surtout être utiles afin d’assumer leur rôle au service de l’intérêt général.

La classe politique est appelée à donner l’exemple, elle constitue une élite. Le Maroc évolue et les politiciens âgés et usés, ou dont les figures sont omniprésentes, lassantes ( y compris ceux qui se pavanent avec leur progéniture) devraient préparer la relève.

Ils sont appelés à permettre l’émergence de nouveaux profils sérieux, patriotes et à haut potentiel adaptés au Maroc d’aujourd’hui. Un pays caractérisé par la jeunesse de sa population: 16,83% de la population est âgée entre 15 et 24 ans et 42, 41% est âgée de 25 à 54 ans.

Les électeurs attendent un sursaut. Ce petit texte viral présente la scène politique comme une école et les partis politiques sont imagés comme des élèves. Un humour qui a du sens.

 » Le PJD (Parti de la Justice et du Développement). C’est l’élève qui fait des courses pour le directeur. Il est toujours premier. Mais personne ne l’apprécie y compris le directeur.

Le PAM (Parti Authenticité et Modernité). C’est le fils du directeur. L’instituteur, l’inspecteur et le gardien de l’école l’aident aux examens. Il arrive 2ème mais très difficilement.

Le PPS (Parti du Progrès et du Socialisme). L’élève paresseux. Il est bavard et fort à l’oral. Mais à l’écrit il n’a pas la moyenne.

Le RNI (Rassemblement National des Indépendants). C’est l’enfant gâté. Son père est fortuné. Il fait beaucoup de cours supplémentaires. Il est bon en français. Mais lui non plus n’obtient pas la moyenne.

Le PI. (Parti de l’Istiqlal). Ses frères aînés étaient de bons élèves. Mais lui obtient difficilement la moyenne.

L’USFP (Union Socialiste des Forces Populaires). Il était bon élève au cours préparatoire. Maintenant, il passe son temps à faire des bêtises et à copier.

LE MP (Mouvement Populaire). Il va mal. Il n’est pas bon élève. Lors des examens, il se fait copain avec les bons élèves. Lors des résultats, il se fait copain avec le fils du directeur. Lors des vacances, il se fait copain avec les riches.

L’UC (Union Constitutionnelle). Présent ou absent, c’est pareil. Personne n’y prête attention.

LA GSU (Gauche socialiste unifiée). Il vient juste de rentrer à l’école. Il a bien étudié mais il n’a rien fait, n’a rien compris. Il se plaint du directeur, de l’instituteur, des élèves, des parents d’élèves et aussi des Nations Unies…

AUTRES PARTIS. Ils ont été exclus de l’école suite à une note éliminatoire.