PLF 2021: 230 milliards de dirhams pour l’investissement public

L’effort d’investissement global du secteur public au titre de l’exercice 2021 s’élève à 230 milliards de dirhams (MMDH), selon la note de présentation du projet de loi de finances (PLF-2021).

Le Budget général, les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services d’Etat gérés de manière autonome (SEGMA) en neutralisant les transferts du budget General vers les établissements et entreprises publics, les CST et les SEGMA s’accaparent une part de 37% de cette enveloppe, soit près 85,1 MMDH, suivis des établissements et entreprises publics avec une part de 36% ( 81,9 MMDH), précise cette note du ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration.

Au détail, les programmes d’investissement financés dans le cadre des CST et non couverts par des transferts du Budget général s’élèvent à 21,34 MMDH et portent principalement sur le renforcement du réseau routier national, le soutien d’actions relevant des secteurs de l’agriculture, des eaux et forêts, de l’élevage, de l’audio-visuel, de l’habitat, de la justice, de la culture, des sports, de l’aide aux jeunes promoteurs et le financement de programmes socio-éducatifs.

Les programmes d’investissement relevant des SEGMA se chiffrent quant à eux, à près de 272,43 millions de dirhams (MDH), relève la même source.

S’agissant des budgets d’investissement des collectivités territoriales, ils sont consacrés essentiellement à la mise en place des infrastructures destinées à améliorer les conditions de vie des populations.

Les efforts seront concentrés, d’après la note, sur l’extension et le renforcement des réseaux de voirie et d’assainissement, les constructions d’infrastructures culturelles, sportives et de loisirs, de marchés et d’édifices publics ainsi que les aménagements de jardins et d’espaces verts. Les dépenses y afférentes s’élèvent globalement à près de 18 MMDH.

Par ailleurs, les programmes d’investissement des EPP s’élèvent globalement à près de 81,9 MMDH, ajoute la même source, qui note que ces derniers couvrent principalement les secteurs de l’énergie, des télécommunications, de l’habitat, de l’agriculture, de l’électricité, de l’eau potable, des phosphates et leurs dérivés, des autoroutes et des transports aériens, maritimes et ferroviaires.