« Plusieurs médecins et infirmiers se sont présentés vendredi 16 octobre à l’hôpital Ibn Sina, pour les besoins de prise en charge après avoir été testés positifs au Covid-19 », alerte une source médicale interrogée par lecollimateur.ma.
L’hôpital Ibn Sina n’est évidemment cité qu’à titre illustratif, bien des hôpitaux à travers le pays souffrent du même rebond de contaminations parmi leurs personnels soignants.
Face au silence entretenu sur cette question, surgit la question angoissée: le ministère de la santé a-t-il un Plan B pour remplacer les médecins et infirmiers contaminés, d’autant plus que le traitement de chaque médecin ou infirmier-patient nécessite un traitement d’au moins dix jours.
Au rythme et dans les proportions de ces contaminations, les responsables s’inquiètent sérieusement quant à l’absence de solutions de remplacement pour assurer le maintien de l’activité au niveau des établissements sanitaires.
« Le risque est là, et en l’absence d’une réelle alternative, il est fort à craindre que les hôpitaux déjà surchargés ne se vident », avertit un cadre médical, inquiet.
Une sortie du ministre de tutelle, Khalid Aït Taleb, s’impose pour répondre à l’inquiétude des blouses blanches, qui est aussi celle de tous les Marocains.