Les vidéos qu’il a extraites de Youtube et reproduites sur son compte tweeter ont eu un effet viral à travers le monde. Elles ont recueilli pas moins de 465.000 vues depuis le 2 octobre, pour le grand bonheur de celui qui les a postées, un habitant de la préfecture de Chiba, située à l’est de la banlieue de Tokyo, mais aussi et surtout pour ce pan vivant du patrimoine artistique marocain qu’est l’art de l’Kaada.
Joueur du Ray Vast, tambour en métal avec des langues en acier parfaitement coupées et un son unique, l’artiste japonais est tombé sous le charme de l’art marocain de l’kaaba (Bassine), autrefois destinée à nettoyer les vêtements, pour devenir un instrument de percussion quasi-incontournable dans les fêtes de mariage, entre autres.
Entre autres vidéos postées, une datée du 17 décembre 2014, donnant à voir une séance de danse sur la bassine, organisée à Ben Guérir, à l’issue d’une compétition de pétanque (voir vidéo-ci-contre).
Surpris par l’interaction des internautes avec cette vidéo, l’artiste japonais a enchaîné avec d’autres filmées lors de fêtes de mariage marocaines et les a reproduites sur son compte tweeter, pour le grand bonheur de ses fans, curieux de découvrir cette part vivante du patrimoine artistique ancestral du Maroc.
Les Marocains ne peuvent évidemment que se réjouir de cet intérêt témoigné ailleurs pour leur patrimoine artistique, sous toutes ses formes et expressions.
Simplement, il est étonnant que ce patrimoine si riche et unique soit-il ne jouisse pas du même intérêt de la part des autorités de tutelle.