Plusieurs secteurs subissent de plein fouet les conséquences du Covid-19, puisqu’ils sont directement liés aux rassemblements de publics divers, au premier rang desquels l’évènementiel.
Depuis plusieurs mois, les deux associations représentatives montent au créneau, à savoir le Groupement Professionnel des Prestataires de l’Evénementiel du Maroc (GPPEM) et l’Association des agences conseil en communication évènementielle (AMAE).
Ce pressing médiatique est compréhensible surtout lorsque l’on sait la réalité dudit secteur: une prédominance des TPE et PME, 90.000 emplois concernés voire 190.000 en incluant les emplois indirects et l’on parle de 5% du PIB, chiffres à vérifier en l’absence d’une étude sur le sujet de la part de l’institution des statistiques nationales.
Ce qui est certain, c’est que c’est un secteur qui fait vivre des milliers de familles, voire des régions ou villes entières à l’instar de la ville ocre.
Une des caractéristiques principales qui est en temps normal un de ses points forts, c’est sa transversalité, ce qui ne participe pas à aider le secteur à sortir du marasme.
En effet, et de l’aveu des professionnels eux-mêmes, il y a un point d’interrogation sur l’autorité de tutelle qui pourrait éventuellement être à l’origine des actions étatiques concrètes de soutien face à la gravité de la situation présente.
Est-ce le département de la Culture ? Ou bien celui du Tourisme et de l’Économie durable ? voire celui de l’Économie et des finances ?
Ceci n’a pas empêché les associations représentatives de se tourner vers toutes ces autorités, sans succès jusqu’à présent; malgré le choix de départ qui est celui d’une résilience solidaire, posture aujourd’hui intenable face à un arrêt d’activité soudain qui dure depuis sept mois.
Comparaison n’est pas raison, mais à titre d’exemple en France une opération de sensibilisation dite ALERTE ROUGE vient d’être organisée au niveau national, avec pour objectif pousser les décideurs à la mise en place d’un plan de soutien spécifique aux TPE/PME de l’évènementiel et du spectacle.
L’alerte chez nous en tout cas est donnée, et c’est aux décideurs d’accompagner les entreprises du secteur aujourd’hui démunies, face à un effondrement de leurs chiffres d’affaires et aux incertitudes pour l’année à venir, menaçant directement et à très court terme leur survie, ainsi que celle des dizaines de milliers d’emplois qui les composent.
En somme, soutenons le Hashtag marocain #levenementielsemeurt