« Omar Radi a fait l’objet d’une surveillance numérique par les autorités du Maroc et est actuellement victime de harcèlement judiciaire », croit savoir Amnesty International, dans une nouvelle requête rédigée à l’intention du Chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani.
Dans la même requête, l’ONG, basée à Londres, demande au Chef de l’Exécutif marocain d’abandonner les poursuites contre Omar Radi pour « atteinte à la sécurité nationale » et ordonner sa « libération immédiate ».
À travers cette requête, Amnesty International démontre qu’elle fait fi du principe de séparation des pouvoirs, lequel est consacré par le texte constitutionnel plébiscité par le peuple marocain en 2011.
L’ONG internationale de défense des droits humains ne saurait ignorer que la justice au Maroc est souveraine et indépendante, et qu’aucune forme d’interférence n’est tolérée.
L’instruction de l’affaire suit son cours normal, dans le strict respect de la présomption d’innocence et à l’abri de toute influence, dont celle d’Amnesty qui est censée respecter la loi et les droits.