LA DÉSINTÉGRATION DU « CODESA » ATTIRE À AMINATOU HAIDAR LES FOUDRES DE LA MEUTE ALGÉRO-SÉPARATISTE. LA « GHANDI DU SAHARA » EST TRAITÉE COMME UNE MALPROPRE!!!

Un malheur ne vient jamais seul. Le 3 septembre 2020, clap de fin pour le « Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme » (CODESA), sur lequel elle a régné sans partage pendant pas moins de 15 ans moyennant des valises de pétro et gazo-dollars, sans compter les voyages VIP et les séjours dorés qu’elle s’offrait, aux frais du contribuable algérien, dans les palaces des capitales occidentales.

L’unilatéralisme et l’arrogance dans la gestion du désormais défunt CODESA ont valu in fine à sa présidente un désaveu cinglant de la part de ses collègues, qui ont quitté le navire avant l’officialisation du naufrage le 3 septembre 2020. Ils étaient quand même pas des « chiens » pour se contenter des restes… des largesses offertes par le régime vert-kaki. 

Face à ce désaveu collectif, Aminatou Haidar, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, n’avait qu’un seul choix sur deux: ou bien rester seule à bord du Titanic (CODESA), ou bien proclamer sa dissolution. Le choix s’est finalement porté sur la dissolution.

Or, c’était compter sans la colère du PARRAIN algéro-séparatiste qui n’a lésiné sur aucun moyen pour engraisser la présidente du CODESA durant une décennie et demie. La nouvelle de la dissolution de cette bulle associative a ainsi mis hors d’eux les caporaux d’Alger et leurs sous-fifres terrés à Rabouni, agacés à l’idée de voir partir en fumée leur rêve de déstabiliser le Sahara marocain via leurs relais internes, le CODESA notamment.

D’où cette campagne virulente de discrédit orchestrée depuis les locaux du DRS-DSS,  à l’encontre d’Animatou Haidar, devenue désormais la triste icône de la faillite de l’entreprise séparatiste. « Le CODESA a-t-il été créé pour être dissous? », s’interrogeait hier jeudi 10 septembre un site de propagande séparatiste, en pointant sans ménagement l’ex-présidente du défunt CODESA, traitée comme une vulgaire activiste après avoir été longtemps « starisée » et couverte de tous les éloges et de tous les bienfaits sonnants et trébuchants.

Ironie du sort, Aminatou Haidar, de son vrai nom Haidarun, n’est plus « la Ghandi du Sahara occidental », « l’héroïne de l’Intifada sahraouie »… Elle est désormais traitée comme une malpropre et peut désormais s’attendre à pire…

Désavouée par les « séparatistes de l’intérieur », ou ce qu’il en reste, elle doit dorénavant compter avec la vindicte féroce des ex-sponsors de son activisme contre le pays qui lui a pourtant donné le jour, qui lui payait un salaire et qui lui assurait la liberté de mouvement, en lui octroyant un passeport et la possibilité de se déplacer à l’étranger sans être jamais inquiétée.