POÈME DE L’ARTISTE PEINTRE ET POÈTE LAHBIB M’SEFFER. « ILS PRÉTENDENT ÊTRE 400… « 

L’OMBRE QUI VEUT CACHER LE VENT

 

Ils prétendent être quatre cents,

Nous savons ce qu’ils sont !

Menés par l’ombre d’un poète

Qui n’a plus rien dans la tête,

Tombé, depuis longtemps, dans l’oubli

Si démuni qu’il s’échine et plie,

Sa sombre plume, prête,

A un jeu bien malhonnête,

Livrant un faux « manifeste »

Tout mauvais comme une peste,

Pensant, du Pays, troubler la fête…

De son passé, il se souvient et devient traître

Espérant ainsi réapparaître.

Comme son ramage

N’a plus de plumage,

Il crie de rage

C’est bien dommage !

La voix des faux artistes, sans gage

Reste dépourvue de son,

Car ils sont ce qu’il sont :

Du vent, du vent, du pur vent !!!

Un poème écrit avec du vent

Pour et par ceux qui ne sont que vent,

Qui remuent beaucoup de vent

Pour dire des choses insensées souvent

Qui finissent emportées par leur vent…

Bien sûr ce n’est que du vent

Qu’aux faibles se vend!

Tristes sont ceux qui sèment du vent,

Ils ne récoltent que la tempête souvent.

A cause de leurs bâts,

Ils tombent si bas

Et perdent le combat…

Dès lors ils hurlent avec le vent

Soufflent sur leur moteur,

Et, tous bien menteurs

Rêvent de dorer leur parcours,

En jouant, au Pays, des tours…

Comme il souffle fort, le vent,

Les fait plier comme des roseaux

Ainsi que leurs acolytes de certains « réseaux »,

Et ils ne récoltent finalement que du vent.

Le hurlement du vent

Passe bien souvent

Puisque ce n’est que du vent,

Rien que du vent

Qui s’arrête souvent

Et ramène à l’oubli d’avant…

Voilà donc dévoilé le « sombre  » vent

De ceux qui vendent du vent,

Rien que pour souffler avec le vent…

Ces charlatans s’accrochent au porte-voix

Pour drainer des gens sans foi,

Qui courent plusieurs lièvres à la fois…

On ne peut dénigrer son Pays

Sans finir dans l’oubli !

Au lieu de vous taire

Vous voilà enfin découverts !

Quand bien même le vent se vend

Il reste simplement du vent.

Du vent, allons donc, du vent

Ô ombres d’humains,

Vous restez sans lendemain !

Du vent, vous n’êtes que du vent,

Du vent, du vent !

DU… VENT…

 Lahbib M’Seffer, artiste peintre et poète.

 Casablanca le 31 Août 2020