La décision tant attendue par les parents d’élèves est finalement tombée dans la soirée du samedi 22 août. Et le moins que l’on puisse en dire, est qu’elle n’a laissé personne indifférent. Tous les parents d’élèves y ont trouvé leur compte, y compris ceux qui voudraient s’aventurer à envoyer leurs enfants à l’école par ces temps viraux exécrables.
En n’écartant pas cette option, le ministère de tutelle a peut-être voulu faire la part des avis. Dit autrement, « il a pris le bâton par le milieu ».
Or, quel parent d’élève pourrait-il se risquer à envoyer ses enfants à l’école au moment où le pays connaît une explosion des cas de contamination?
À moins d’être dans le déni du coronavirus, -et c’est grave-, personne (hormis les patrons des écoles privées!) ne pourrait à l’état actuel de la pandémie rampante, opter pour l’enseignement en présentiel.
La réaction de la toile n’a ailleurs pas tardé à se manifester, avec cette dérision typique aux commun des Marocains. « Enseignement à distance pour les parents qui craignent pour la vie de leurs enfants; enseignement en présentiel pour ceux qui sont dans le déni du coronavirus », ironisent les internautes.
Au lieu de trancher, le ministère de tutelle a décidé… de ne rien décider. Au lieu de prendre ses responsabilités face au risque réel qu’encourent les enfants, il a préféré mettre la balle dans le camps des parents.
Au secours…